Couple de varans
le mâle faisant 2,5m Femelle sur la plage après un festin petit escargot jaune à rayures noires et pointe rose, espèce endémique à l'île de Komodo je tenais également à être pris en photo avec ces créatures uniques d'un autre monde petit lézard volant déployant ses membranes, dérangé par notre guide talentueux et Claire
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Sur cette île, il y a évidemment avant tout les énormes varans, qui ont sans doute alimenté la fascination asiatique pour le dragon. Ils ne sont plus que quelques milliers, et qui plus est, il y a 3 fois plus de mâles que de femelles. Mais depuis 80, ils peuvent chasser en paix cerfs, lapins, chèvres, cochons et chevaux sauvages. Attention ! Ne pas se fier à leur apparence nonchalante, car il peuvent pousser des pointes à 35km/h et tuer un homme, à l'aide de leur queue puissante ou d'une morsure mortelle à cause de l'infection qu'elle crée. Outre ces monstres, nous avons pu apercevoir des mammifères (petits cerfs sauvages), oiseaux (pigeon impérial, cacatoès, loriot, coq sauvage, faucon, aigle pêcheur), reptiles (lézard volant, gecko, mais pas de vipères, cobras et serpents verts qui sortent davantage en mars-avril), et autres créatures (scorpion, escargot endémique à l'île, gros crabe, mante religieuse, géante araignée noire dorée). Notre guide naturel s'est révélé extrêmement doué, sachant nous révéler la présence des animaux, voire en attraper, et repérant les traces des varans (crottes sèches blanches, contenant des poils, de la peau et des os de cerfs, ou contenant un ongle indiquant la consommation du cadavre d'un congénère, terriers), ainsi que d'autres animaux furtifs (crottes de civette, monticule servant de nid à l'oiseau mégapode). Il nous a également indiqué de la flore originale : tamarin, citrouille et orchidées sauvages, ainsi qu'une espèce d'arbre particulière qui vit 35 ans, a des fruits une fois, puis meurt. Il m'a notamment impressionné quand je lui ai demandé s'il y avait des cacatoès blancs à huppe jaune qui sont l'un des oiseaux phares de cette province. Ils s'est étonné que je n'en avais pas encore vu, m'a dit de patienter et s'est mis à siffler. Très vite, ils ont répondu, et soudain, il m'a dit de regarder en haut des arbres car ils allaient s'envoler, ce qu'ils ont fait presque aussitôt. De façon symbolique, ça a bien résumé toute la magie de ce parc, qu'une dernière rencontre imprévue avec une femelle Komodo sur la plage a parachevée.
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