Animation de la rue principale : la circulation vendeuse de fruits
Le calme des rues auxiliaires : maison moderne un joli quartier
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Ville étape par excellence, Muara Muntai est à un croisement entre le puissant fleuve Mahakam et les cours d'eau menant aux lacs de l'ouest. C'est ici que nous avions fait halte à l'aller pour prendre de l'essence , et de là que nous devions repartir le soir pour continuer à remonter vers l'intérieur des terres. Nous ne soupçonnions pas combien nous serions soulagés d'y parvenir enfin, après la nuit si longue passée dans la chaleur du lac envahi de moustiques. A deux doigts de renoncer à réveiller l'hôtelier à 2h30 du matin, je me suis permis de sonner, ce qui a déclenché une longue et bruyante musique électronique, et nous a permis d'obtenir une chambre sous réserve de partir tôt le lendemain. Nous étions prêts à tout accepter, alors quand j'ai vu le lit et la moustiquaire, c'était bien plus qu'il m'en fallait pour m'effondrer et laisser Corinne a son mal de terre. Cette petite ville nous a charmé par son confort douillet, à commencer par la bonne douche, puis la soupe locale, et toutes ses rues charmantes et propres. La ville entière est sur pilotis, ordonnée autour d'une large rue principale parallèle au fleuve et permettant d'accéder à l'embarcadère. Au-delà du centre-ville où l'on trouve tous les commerçants, les arbres se penchent au-dessus de la perspective, et quelques rues perpendiculaires mènent vers de coquettes maisons souvent équipées de paraboles. Le bon entretien de toutes ces constructions en bois ajoutait à leur charme à peine dérangé par le bruit des planches vibrant sous le poids des deux-roues, et donnant une impression de village modèle. Nous avons patiemment attendu un bateau remontant le fleuve, en faisant le plein de provisions pour la suite du voyage, et en prenant le temps de goûter la tranquillité de cette halte. Finalement, nous avons préféré affréter un petit ces pour nous plutôt que de perdre toute la journée, et nous sommes repartis de cet endroit où le temps semblait suspendu.
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