Le zodiac du club de plongée
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La ville est déjà bien contrôlée par la police, qui en limite l'accès aux personnes ayant réussi à y trouver un hébergement. Progressivement, des rues sont barrées pour permettre l'installation de baffles et autres équipements pour la grande street party de ce nouvel an. Pour notre part, une plongée nous attend à deux kilomètres au large, dans la réserve marine de Julian Rocks. Nous faisons les préparatifs avec notre dive master Jon et le skipper Wazza. La baie est splendide, avec son sable pâle et de bonnes vagues, que nous franchissons en zodiac sans trop de remous, juste suffisamment pour que ça soit sportif et ludique. La mer fouette les rochers dont nous allons nous approcher sous l'eau, et la visibilité est donc très réduite, à notre grande surprise. Nous descendons le long de la corde d'ancrage, et je vois tout de suite un nudibranche que je photographie, ce qui manque de me faire perdre le groupe tant on y voit peu clair. Nous voyons peu de poissons, mais je repère encore de nudibranches. Alors que nous sommes dans une sorte de tranchée, un requin wobeggong surgit et nage à moins d'un mètre du groupe. Je le suis, c'est ce que j'avais espéré voir, et il repasse près du groupe : impressionnant, il fait presque la taille d'un plongeur et a une tête très large. En revenant au point d'ancrage, 3 d'entre nous refont surface, et je continue avec Max et Jon, qui me montre un raie qui détale à toute allure. Il me demande de remonter même si je suis encore à 110 bars sur 200, car il n'y a plus rien à voir et Max en est à 60. Le corde est très accaparée par un certain nombre de plongeurs descendant ou y faisant comme nous leur arrêt de sécurité de 3 minutes à 5 mètres. De retour sur le bateau, nous passons prendre deux plongeuses malades, puis rentrons vers la plage, le skipper attendant dans les vagues avant de foncer vers le rivage à un moment favorable.
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