Max est de retour lors de la soirée du réveillon
Street party
Street dancing
La pleine lune dans la baie
Les premières lueurs de 2002
La plage remplie au lever du soleil
Guillaume est mort de fatigue en fin de soirée
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Nous allons ensuite déjeuner dans le restaurant bar le mieux situé de la ville, appartenant à Paul Hogan, alias Crocodile Dundee. Au camping, nous goûtons l'ambiance montante : musique, pétarades, personnes déjantées, cris. En ville, les rues se remplissent encore et encore. On y croise toutes sortes de gens, surtout des australiens, de la région et de Sydney en particulier. Les accoutrements sont pittoresques. Nous profitons d'autant plus de la vue que le restaurant où nous avons réservé un grand dîner spécial se situe en terrasse au coin de l'intersection principale. Nous rencontrons nos voisins de table : deux couples, dont une jeune australienne prénommée Gisèle et son copain norvégien. Notre serveuse nous amène un verre de champagne pour commencer, puis un grand plat d'entrées méditerranéennes. Les conversations vont bon train avec les deux couples, alors que certains viennent et vont au balcon pour voir la foule passer. Un grand chariot de la secte Ari Khrishna s'arrêt à quelques mètres de nous, tiré par des adeptes qui traînent également une grande statue. Le chariot est impressionnant par sa taille, et tout est prévu pour contenir la foule, débiter les chants par les haut-parleurs, et même abaisser automatiquement la grande tout au sommet afin de pouvoir passer sous les fils électriques. Quelques femmes sont dans la tour pour saluer la foule, mais se sont surtout les chants repris en chœur et le kitsch de tout ça qui contribuent à l'ambiance. Dehors, la fête continue. Nous entendons les haut-parleurs assez forts et des musiciens de rue battent un rythme effréné en bas, faisant danser et crier tout un groupe. Le front de mer est très agréable avec la pleine lune, occasion d'un cigare pour les quatre lascars. Nous passons dans une rangée de stands de nourriture et perdons Max, qui ne sera pas là aux deux prochains rendez-vous fixés toutes les demi-heures sous le restaurant, car il ne s'en rappelait plus de toute façon. Nous rejoignons la street party animée par des DJs, de grosses baffles, des spots et des fumigènes. Les gars rentrent dans une soirée tandis que je me dépêche d'aller voir le lever du soleil, first light after the last night, comme l'indiquait le tampon de notre resto, le Mango Jam. Je me retrouve devant la plage, à la pointe est de l'Australie, premier endroit continental à être éclairé par le soleil de 2002. De nombreux groupes se sont posés sur l'herbe et la plage, certains chantent accompagnant un guitariste, d'autres se baignent ou se promènent. La baie est tout un spectacle, avec la pleine lune et le relief à peine éclairé d'un côté, et la mer aux reflets naissants, le phare, et le ciel s'enflammant de l'autre. Je reste jusqu'à ce que le soleil jaune et éclatant ne perce derrière la pointe du cap Byron, puis m'empresse de rejoindre les autres. En fait, au lieu d'aller dans un bar, il se sont retrouvés dans une soirée privée avec DJ. Je les retrouve sur le balcon : Guillaume y dort profondément dans une chaise, la tête en arrière et les yeux un peu entrouverts. Il se réveille presque, et lutte à chaque fois que sa tête tombe en arrière, avant de la poser plus doucement. GuillaumeL le taquine en débutant un dessin au stylo sur son front, ce qui le réveille pour de bon. Nous repartons tous les 5, Guillaume tombant de sommeil une fois arrivé à la voiture, puis tout le monde rentrant sous ma conduite alors que le soleil tape déjà et que les rues ont été bien nettoyées. Evidemment, le sommeil tombe vite.
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