Le terrain d'aviation
Atterrissage
Guillaume paré pour la voltige
Décollage du biplan
Plage de Wategos
Tout le groupe de la leçon de surf
Oui, je peux surfer...
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Nous allons à l'aérodrome non loin de là, et GuillaumeL est le premier à sauter en parachute. Il fait son baptême en tandem, accompagné également par un caméraman. Nous le voyons se préparer, recevoir des instructions sommaires, puis monter à bord du petit bimoteur à hélices qui décolle par un temps merveilleux. En attendant l'atterrissage, nous regardons des vidéos d'autres sauts, ce qui rend bien la vue spectaculaire de 4500 mètres d'altitude, ainsi que le plaisir que prennent les néophytes. Son atterrissage est sans encombres, et il ne tarde pas à nous raconter son exploit, puis à se boire une bière fraîche en regardant sa vidéo. Pendant ce temps, c'est au tour de Guillaume et Damien de s'envoyer en l'air, et ce sera enfin celui de Max. Toute l'équipée est euphorique une fois les sauts terminées. Nous allons en ville déjeuner et profiter de la plage de Wategos, qui est sur le versant nord du cap Byron. La vue du promontoire est imposante : la baie est éblouie par le soleil tapant sur une eau calme , d'où se détachent les silhouettes des plaisanciers et surfeurs. Le vent est également fort, et soulève une fine couche de sable, donnant un aspect brumeux à la plage. Au coucher du soleil, Damien sort son cerf volant, puis Max en prend les commandes et se fait progressivement emporter vers le nord tant le vent est puissant. GuillaumeL clôt l'exercice et nous retournons au camp avec des pizzas, car Gisèle et son copain doivent passer nous voir. Nous aménageons un site sympathique grâce à des torches disposées près des tentes et faisons un dîner rapide. La journée démarre tôt par les préparatifs de notre deuxième plongée dans la réserve marine de Julian Rocks. La sortie en mer est bien plus calme, et le skipper en profite pour aller vite. Une fois dans l'eau un peu fraîche, nous constatons que la visibilité est quelque peu meilleure, même si l'eau reste chargée de particules. Les petits bancs de poissons de taille moyenne tournent près du récif : il s'agit d'espèces spécifiques à l'Australie, car je ne les connais pas. Nous passons dans une grotte remplie de poissons cardinal presque transparents et poursuivons jusqu'à apercevoir un superbe requin wobeggong, immobile sur le sol. Je m'en approche jusqu'à un mètre pour voir sa tête si atypique avec des sortes de moustaches pour mieux se camoufler. Il remue un peu à chacun de mes flashs, puis je le laisse et continue une plongée bien riche en diversité animale, et agréable même si nous avions craint que notre dive master novice ne soit un peu stressé tant il avait du mal à démarrer la journée. Nous nous dépêchons ensuite d'aller au terrain d'aviation de la veille, car il est prévu de faire de la voltige aérienne à bord d'un biplan datant de 1940. Du fait d'un vent trop fort, le pilote préfère annuler. Nous allons donc en ville nous prendre un grand brunch, puis dormir sur la plage en plein soleil. La suite du programme est excitante : nous prenons tous une leçon de surf. Après des assouplissements et une démonstration sur le sable, nous nous lançons avec pour instruction de nous limiter à prendre la position allongée intermédiaire afin de se familiariser avec la prise des vagues, et l'équilibre du longboard. Les sensations sont déjà bonnes, le plus pénible étant simplement de franchir les vagues à chaque fois pour retourner en attendre une qui nous emporte. Notre instructeur nous montre comment se mettre debout et fait une démonstration dans l'eau. C'est à notre tour, et je suis content d'y arriver du premier coup, avant de peiner longuement pour réitérer le geste à deux reprises, tant je dois encore m'habituer à bien prendre la vague, à ne pas enfoncer le nez de la planche, et à me mettre debout rapidement. J'aperçois Guillaume se débrouillant comme un as : il monte très vite, ce qui lui permet plus de temps de glisse. Tous les clichés et les images de film nous habitent et la sensation de glisse est indéniablement appréciable. Nous faisons une pause pour nous reposer : l'eau est un peu fraîche, le courant nous fait dériver vers le nord et la lutte contre les vagues épuise. A la deuxième sortie, le geste devient plus sûr, mais nous nous gênons les uns les autres. Je parviens encore trois fois à surfer, et vois Guillaume et Max côte à côte se taper dans la main du haut de la même vague. Les deux dernières vagues sont autant de réussites pour moi : je conclue par une glisse jusqu'à la plage. Tout le monde est un peu fatigué mais content, et Guillaume a déjà la suite en tête : il se met d'accord pour la voltige aérienne aussitôt que nous pourrons y être. Nous récupérons des photos numériques prises par une femme du club pendant que nous surfions. La photo de groupe est amusant car elle nous a demandé de faire des gestes de rodéo, et celles de surf sont assez réussies aussi. Mes photos de plongée sont en revanche décevantes du fait du plancton massivement présent dans l'eau et obstruant la lumière du flash. Nous retournons au terrain d'aviation, et Quentin, Guillaume, GuillaumeL puis Damien se succèdent à bord du biplan. Le pilote communique avec eux et la tour de contrôle par le casque, puis décolle et fait faire à chacun d'eux des loopings et vrilles à 2000 mètres d'altitude avant de survoler la baie en contournant le phare du cap Byron. Le soleil se couche - je reviendrai sans doute ici en route vers la grande barrière de corail. Nous décidons ensuite de rester camper sur l'aérodrome où nous faisons un bon barbecue.
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