Traitement spécial pour notre guide
Fusils à eau contre Tone
S'amusant d'être aspergé
Revanche de Tone avec Nico à l'eau
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Finalement, nous arrivons à Alice Springs, bien trop tôt à notre gout. Il nous est surprenant de voir autant de monde et de voitures. Nous nous installons dans des backpacker hostels voisins, et n'avons vraiment pas envie de nous séparer, même si le lendemain est le jour de repos de Tone, et que les uns et les autres partiront dans des directions opposées par la suite. Piscine, ping-pong, douche et boisson nous font patienter avant la sortie en ville dans une bonne pizzeria pour témoigner à Tone combien nous sommes reconnaissants. Nous allons ensuite dans le seul pub vivant de la ville, où l'ambiance du samedi soir est à son comble. Nous y dansons avec entrain, et même un peu plus pour ma part. On y croise des backpackers rencontrés plus tôt - c'est dire combien ces lieux de passage ont le monopole de la communauté des voyageurs. Le lendemain est une journée redoutée, une journée morte dans un lieu de transition, notre dernier moment ensemble. Il fait chaud à en maudire la terre, et nous flottons donc d'un endroit à un autre, en passant régulièrement à la piscine. Nous préparons la soirée que Tone a bien voulu passer avec nous, et il nous emmène même sur Anzac Hill pour avoir une vue de la ville, complétant le tour de la ville alors qu'il devait aller voir des amis. Nous rions tous d'entendre une longue et amicale dédicace pour lui et notre groupe à la radio locale. Le soir, je l'invite à se laisser bander les yeux, et il devine déjà qu'il va se faire asperger : nous lui offrons l'inauguration de deux énormes pistolets à eau qu'il pourra utiliser contre d'autres voyageurs. Le barbecue que nous avons organisé est délicieux et couronne ce voyage riche et tous ces moments partagés avec un groupe si divers et équilibré. Nathalie et lui s'esquivent et reviennent en courant pour nous asperger, puis Nico passe à la piscine sans quitter sa chaise. Tone et lui s'insurgent que je ne les ai pas accompagnés et m'arrachent à un pied de table pour me jeter à mon tour. Il est temps de se quitter - Tone repart avec Becky et Zoe sur Adelaide tôt le lendemain matin. Il va falloir que je m'adapte de nouveau à un autre type de voyage, témoin cette sieste dont je me suis réveillé complètement perdu, pensant que c'était déjà le matin, et confus d'être dans une pièce fermée. Évidemment, je ne suis pas devenu quelqu'un qui ne peut plus dormir sous un toit, mais ces 10 jours m'auront imprégnés d'une nouvelle façon d'être qui n'est pas prête de me quitter.
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Outback2 