Ostende
 

Un beau matin à Ostende

Un beau matin à Ostende

Balade près du casino

 
Cerf-volants sur la plage
Deux kitesurfeurs se rencontrent
   
Couleurs sur la plage
Galerie royale

 
Une maison originale
Une manière agréable de découvrir la ville
   
L'étal pour notre déjeuner

C'est ainsi que nous parvenons à nous lever d'assez bonne heure le lendemain matin, PE et moi partant à la recherche d'une boulangerie dans le quartier plein d'une architecture nous surprenant par sa qualité, à l'ouest de l'avenue Louise. Peu de temps après notre petit-déjeuner, nous prenons la route vers l'ouest, ayant en tête d'aller sur la côte puis de visiter Bruges. Nous allons tout droit sur Ostende, qui se situe au milieu des 66km de côte de la Belgique, nichés entre Calais et la Hollande.

Le temps d'y arriver, j'ai pris connaissance des informations de guides divers tandis que PE et Kata préfèrent laisser venir les choses. Nous longeons le port, le quai des ferries, et nous arrêtons sur le front de mer, y découvrant un vent typique de la Mer du Nord. Nous passons le blockhaus grotesque qu'est le casino, témoin de la folie des grandeurs du roi Baudouin qui avait cherché à faire de ce lieu un Monaco du nord. En se promenant sur la plage, nous admirons les cerf-volants, ainsi que des sportifs qui, sur terre ou dans l'eau, utilisent la force du vent pour des sports de glisse rapides. Les kitesurfers sont particulièrement impressionnants : ils font des bonds de plusieurs mètres de haut et des figures acrobatiques.

Cet air frais nous fait du bien - il règne en ce lieu un calme que la force du vent impose, et auquel nous nous échappons une fois de retour sur la promenade, après une course puérile mais vivifiante entre PE et moi. Nous empruntons la galerie royale dont les colonnes offrent une belle perspective, puis plongeons dans les rues piétonnes du centre-ville en plein jour de marché. Là, nous errons de rue en rue avant de déboucher tout de même sur la cathédrale que je souhaitais voir mais qui est fermée. J'ai déjà craqué pour quelques pâtisseries du coin, gourmand que je suis à chaque escapade de Londres. Nous longeons le bord de l'eau et atteignons des vendeurs de barquettes de fruits de mer sur lesquels Kata et moi nous ruons. Au final, je ne trouve pas cela si bon que cela et les mouettes du coin en profitent.

De retour en voiture, nous prenons la direction de Knokke Le Zoute, un quartier huppé d'une vaste agglomération nichée au nord-ouest du pays. En chemin, nous contemplons le plat pays et les chansons de Brel résonnent dans ma tête, l'une d'entre elles citant notamment ce lieu vers lequel nous nous dirigeons, ce qui, pour moi, confère à ce trajet une certaine qualité de pèlerinage. Kata et PE sont davantage attentifs à la variété de la programmation musicale de la radio belge, tandis que je me replonge dans les cartes et les guides en chantonnant.

Nous longeons la côte jusqu'au nord, où nous sortons un instant admirer de nouveau la mer du Nord, voyant non loin de là le port de Zeebrugge que nous avons passé, et qui, à 12km de Bruges par un canal, est son pendant industriel. Circulant un peu plus à l'intérieur des terres, nous comprenons par la richesse des lieux, visible en particulier par les voitures, que nous sommes bien à Hetzoute (Le Zoute en flamand) - même PE est impressionné par cette débauche de fortune ostentatoire.


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