Boulangerie Attanasio Ruelle partant de via dei Tribunali Graffitis, via dei Tribunali Vue montant vers le Castel Sant'Elmo
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Alors que je retourne à la gare, la journée est bien entamée, et je réalise que j'ai passé bien plus de temps qu'il est normalement indiqué, ayant tant apprécié la possibilité d'explorer grand et petit dans le calme et sous une belle lumière. Une fois de retour à Naples, j'accueille volontiers un déjeuner tardif, et m'offre ensuite une pâtisserie chez Attanasio, indiqué comme l'une des meilleures adresses d'Italie. J'y atteste du temps d'attente avant que mon palais ne confirme la réputation du lieu. Il me reste alors quelques heures de l'après-midi pour passer dans des rues qui avaient échappées à ma longue promenade de la veille. En ce dimanche, la ville est quasiment déserte et presque tout est fermé. Seules les pétarades de quelques motos et des jeunes hommes occupés à ne rien faire dans la rue troublent cette impression de vide pour moi, alors que ma présence dérange le rythme habituel pour les locaux. Un passage dans une ruelle étroite me confronte à un sentiment d'insécurité momentané, avant que je ne préfère ne plus tenter le diable, et que je ne me tienne aux rues principales, déjà assurément peu engageantes par endroits. Pour autant, ce sont les graffitis, les antennes de télé, le linge mis à sécher et les voitures garées comme il se peut, qui donnent à ce centre-ville son vrai cachet, en faisant de Naples un endroit vivant, même s'il s'est éloigné du faste d'antan. Ville vivante et grouillante bien loin de la splendeur figée de sa voisine, Naples m'aura été avec Pompéi une découverte très appréciée, confirmant la réputation et la renommée de ces deux lieux tout en m'offrant de nombreuses surprises agréables.
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