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Direction Malaysie

Joce dans le taxi


Laurent & Pierre dans le taxi avec le gosse
Nicolas et Clémence

Tanguy pour une pose photo
Tanguy partageant un lit

 
Détente avant le bateau
Laurent & Tanguy gardent la forme

Clemence prend le soleil en attendant

Week-end typique en vue à Singapour : les jeunes français qui y vivent s'organisent pour s'aérer l'esprit en profitant des charmes de l'Asie du Sud-Est à partir de la bonne base que constitue la cité-état. Notre cercle d'amis tourne autour d'un appartement partagé par Tanguy, que je connais par un ami de Londres (Alexis), Clémence et Pierre. Se joignent à eux Laurent, qui n'habite pas loin et vient souvent jouer au squash contre Tanguy tout comme moi, et Nicolas, qui n'habite pas loin non plus et travaille à la BNP.

Pierre est déjà allé à la ville malaise de Mersing à partir de laquelle partent les bateaux desservant des îles situées sur la côte sud-est de la péninsule malaise. Il mène donc un peu la danse, et nous nous retrouvons tous le vendredi soir à une station de métro d'où nous pouvons prendre un bus jusqu'à Johor Bahru, ville située juste de l'autre côté de la frontière. Les plans cafouillent quelque peu devant le nombre de gens faisant le même trajet pour le week-end, et nous n'arrivons à Johor que bien plus tard, après avoir pris le métro et un bus, puis traversé à pied le long pont séparant la riche ville chinoise de la masse malaise.

A peine sortis des formalités douanières, nous recevons de nombreuses propositions pour un taxi, et les négociations commencent dans la pagaille. Converti en francs et divisé par trois, le prix des taxis n'est pas cher, mais cela semble un peu trop facile quand le type baisse de 200 ringgits aux 150 qu'annonce Laurent. Nous décidons d'aller chercher plus loin et de retirer de l'argent local. Après un éparpillement désordonné en ville, au gré des pensées de chacun, nous rejoignons Laurent et Pierre qui ont pris deux taxis. Je me retrouve avec eux, mais ils crient au scandale quand ils apprennent que le fils du chauffeur doit faire le voyage à Mersing avec nous. Finalement, ce dernier sera donc déposé chez un membre de la famille du conducteur, ce qui nous fait faire un détour de vingt minutes ! L'ambiance est toutefois assez amusée, et je me réjouis de pouvoir parler indonésien de nouveau, en papotant avec le bonhomme un peu déconcerté par tous ces événements. Derrière, Clémence, Tanguy et Nicolas nous suivent dans le taxi d'un indien qui transpire et sent assez fort...

2 heures plus tard, nous arrivons à Mersing, et Pierre s'insurge qu'il est hors de question d'être déposé à l'entrée de la ville quand il voit l'indien s'arrêter devant nous, alors que c'est en fait pour se mettre d'accord avec notre chauffeur sur la destination finale. Nous parvenons tout de même à un hôtel, et je prends en charge la discussion avec le type pour les chambres, puis pour organiser le départ vers les îles le lendemain. Une fois toutes les questions posées, à un rythme plus malais que la précipitation et l'avalanche de questions européennes (!), nous partons dîner, alors qu'il est déjà minuit. Le plus dur est fait, et ce n'était pas si compliqué que ça, mais chacun y allait de son avis dans le désordre total. Pour moi, il est surtout amusant de voir la différence culturelle entre eux et moi, du fait d'années en Asie, où tout finit par s'organiser et où il faut laisser le temps agir.

Nous commandons nos plats, ce qui donne lieu à encore quelques malentendus amusants, notamment quand Laurent tente de demander de l'eau en malais et qu'il obtient du riz blanc. Nous nous couchons peu après avec le ventilateur du plafond au maximum. Le proprio nous réveille le lendemain matin, et notre chambrée s'active, alors que Clémence, Laurent et Pierre sont tranquillement allongés sur leur lit et disent que le bateau est à 8h de toute façon. Que nenni, il reste tout à organiser, et nous discutons donc avec le type d'une agence. En fait, il faut attendre que la marée monte et que les types des bateaux se lèvent pour partir. Nous partons donc prendre un excellent petit déjeuner en face, servi par un indien faisant des sortes de nans que nous dégustons avec du sucre et du beurre ou un œuf.

Nous décidons ensuite d'aller nous organiser nous-mêmes au port, où nous prenons un billet pour le bateau public de 9h, et affrétons un bateau pour revenir le lendemain en fin d'après-midi plutôt que de rentrer à midi. Pendant tout le temps où nous organisons tout ça, un drôle de bonhomme du coin n'arrête pas de prendre en photo les membres de notre groupe, ce qui les amuse au début puis les irrite. Il nous suit jusque dans une aire de jeux pour enfants, où Laurent et Tanguy font de la bascule, Clémence bronze allongée et les 3 autres restent à l'ombre.


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