Pti déj sur la terrasse Salon de notre hôtel Art Deco Belle vue de Te Mata Peak
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Une fois en bas, je reprends la route de graviers longeant le cours d'eau et nous retrouvons plus loin la côte que nous longeons jusqu'à la grande ville de Napier réputée pour son architecture Art Déco des années 30, due a la complète reconstruction de la ville à cette époque du fait d'un tremblement de terre. Sarah y est déjà venu et nous nous posons au beau Criterion Art Deco Backpackers qui s'est installe dans un ancien hôtel. La pièce centrale est belle et sobre - c'est sur son balcon que nous y prendrons un bon petit déjeuner au soleil le lendemain matin. Il est trop tard pour aller voir la colonie de "gannetts" qui est la plus grande colonie terrestre de NZ, donc je reviendrai peut-être ici une autre fois voir les 6000 couples de ces oiseaux superbes que je n'ai qu'à peine aperçus sur le volcan de White Island. Nous nous régalons dans un bon restaurant de la ville et passons une soirée calme, sauf quand j'enrage d'avoir raté mon amie anglaise Emma de 5 minutes pour la prévenir que j'arrive à Christchurch dans la soirée du lendemain alors qu'Andy et elle en partent avec la voiture qu'ils ont louée le matin. J'espère rattraper ces deux lascars assez vite dans le sud pour voyager en leur compagnie comme à Cairns dans la forêt tropicale. La journée du lendemain consiste essentiellement en un retour sur Wellington : 300km assez monotones, avec peu à visiter en route. Nous commençons donc par un détour vers un promontoire sur la région : Te Mata Peak. La route qui y mène est assez pentue et étroite, avec les pentes de la colline de chaque côté - je comprends mieux le panneau indiquant qu'on entre dans le parc à ses risques et périls! Evidemment, la vue sur une bonne partie de l'est de l'île n'en est que meilleure : nous apercevons Mahia Peninsula où nous avons si bien dormi et où demeure à terre un panneau de rue, ainsi que des nuages sur les volcans de Tongariro où nous avions effectué notre première grande marche. Le reste de la journée est assez morne - j'enchaîne les kilomètres le long de cette route droite et plate qui ne me tient éveillé que du fait des nombreux dépassements que j'y effectue. Arrivés à Wellington, c'est déjà le moment des adieux, et je rends la voiture en avouant la bosse du pare choc qui me vaut inéluctablement ma caution. Nous avons juste le temps de passer voir Chris, la femme chez qui Sarah habite, et je prends la navette pour l'aéroport en continuant ma route vers le sud de l'île alors que Sarah reste encore 2 semaines à Wellington avant son retour en Allemagne. Déjà mes pensées se tournent vers Christchurch et toutes les options qui s'ouvrent à moi selon que j'arrive à rattraper les anglais ou non.
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