Kakariki (perruche verte)
Weka
Titwit
 
Bellbird
Restes d'un bateau
Cormoran
Eglise presbytérienne d'Oban
 
Belles fleurs
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Le lendemain matin, je me réveille avant mon alarme et pars vers le cap est de la baie, arrivant juste à temps pour voir passer le nuage entre la mer et la couche de nuages qui recouvrent le ciel. J'ai bien marché pendant une heure, mangeant les céréales qu'Emma et Andy ont tenu à ce que j'emporte, et m'arrêtant peu. Au retour, je profite davantage de la vue sur les criques et la baie car il fait plein jour. Un kaka, gros perroquet noir, passe d'un arbre à un autre et s'envole avant que je ne puisse le photographier. Mes piles rendent l'âme et je vais donc en racheter. Banal que tout cela, mais je suis quand même venu jusqu'ici pour voir et photographier les oiseaux originaux de Nouvelle- Zélande, qui vivent en abondance ici. J'appelle l'une des cinq compagnies de bateau-taxi pour me rendre à Ulva Island, qui est un sanctuaire pour oiseaux car l'île a été débarrassée des rats et fouines qui leur nuisent partout ailleurs. Il se trouve que le bateau part dans un quart d'heure, mais de l'autre côté de la colline. En courant, j'arrive juste à temps pour ce premier départ de la journée, débarquant sur Ulva avec les hollandais. Me voilà donc seul à explorer l'île pendant qu'ils écoutent les explications de leur guide. Encore quelque chose qui se goupille bien et juste à temps, car le bateau repart 3 heures et demi plus tard, ce qui me permettra une ou deux balades avant le retour au ferry. À peine lancé dans les chemins d'Ulva Island, mes oreilles sont envahies par le chant et le bruit du vol des oiseaux. Les bellbirds et tuis sont perchés tout près de moi quand je monte admirer un point de vue. Malheureusement, les piles que j'ai achetées sont trop faibles et je ne peux même pas utiliser le zoom. J'enrage, et ne prend donc presque rien comme photos. Je vais ensuite sur la plage, où je m'amuse avec mes empreintes au milieu de celles de wekas. Je m'habitue aux sons, ce qui me permet de voir plus vite les oiseaux qui sont proches. Un pigeon des bois, espèce rare et très protégée, se pose non loin sur le dessus du feuillage. Je le vois d'en dessous et continue ma route jusqu'à une plage de l'autre côté de l'île où je rencontre enfin les wekas, ces oiseaux très curieux qui ressemblent à de grosses poules d'eau. Ils sont les plus grands prédateurs de l'île et n'ont donc pas peur - celle-ci va voir une banane dans mon sac pendant que je l'observe. De retour dans la forêt de fougères et d'arbres typiques du pays, j'entends un vol différent mais ne vois rien. C'est la couleur qui me trompe : il s'agit d'une perruche verte avec une tache rouge sur la tête - le kakariki. J'utilise les dernières ressources de mes piles rechargeables pour cette vision superbe. Plus loin, je croise le cinquième touriste de la journée - des bateaux sont arrivés pendant que je me promenais. Je tente encore ma chance en lui demandant s'il a quatre piles AA : coup de chance de nouveau! Il refuse que je les paye, et me voilà muni de Duracell toutes neuves qui me permettent de continuer à saisir la beauté de toutes ces créatures qui nous entourent. A un moment, j'entends ou vois jusqu'à six différentes espèces. Ce paradis sur terre est ce à quoi devait ressembler la Nouvelle-Zélande avant l'introduction de toutes les pestes et la déforestation. Sur Stewart Island, je fais quelques petites marches, trouve un bon petit café tenu par une américaine installée depuis dix ans, puis embarque sur le ferry, où je dors pendant toute la traversée. Emma et Andy arrivent peu après moi au port de Bluff, d'où nous partons vers l'ouest, ayant une colonie de pingouins à oeil jaune comme but pour la journée. ça ne s'invente pas - il s'agit de l'espèce la plus rare, et d'un très bel oiseau qui vient à terre la nuit pour dormir.
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S.I. East 