Détente aux jardins botaniques
Mollymawk
Cachalot plongeant dans les profondeurs
 
Cachalot expirant
Otarie se refroidissant
Hector's dolphin
Dusky dolphin sautant
 
Groupe de dusky dolphins
|
Nous quittons cette région des alpes du sud dont le temps ne nous a réussi ni d'un côté ni de l'autre et passons plus tard devant le lac Tekapo, dont nous trouvons la réputation usurpée. Nous arrivons à Christchurch dans l'après-midi où nous retrouvons par hasard trois des filles de la croisière dans les Whitsunday Islands en Australie, où j'étais avec Emma. Nous avons convenu avec les Brits de rester un jour de plus ici et passons donc du temps dans les cafés internet, restaurants, cinémas et bars. La journée du lendemain est très urbaine aussi, avec un break dans l'après-midi dans les jardins botaniques de cette ville dont le cœur ressemble parfois aux colleges anglais de Cambridge et Oxford. Je ne suis pas mécontent de repartir quand nous faisons route vers Kaikoura pour aller voir les baleines et dauphins qui vivent au large de cette pointe sur la côte. Nous montons à bord d'un bateau tout équipé pour le repérage des cachalots, la plus grande des baleines chasseuses, qui détient d'autres records : plongée jusqu'à 3600 mètres et pendant 2h30. Depuis peu, je rêvais d'en voir et ne savais pas où c'était possible, et nous voilà à en localiser une. Nous l'observons se remettre pendant dix minutes d'une plongée de près d'une heure, émettant un jet de gouttelettes d'eau à 45 degrés, puis, soudain, s'arquant et plongeant à la verticale. Un peu plus loin, nous avons la chance d'en voir un autre, de presque 15 mètres de long. Egalement satisfait d'avoir vu une espèce d'albatros adulte en vol, je m'assoupis avant que nous ne revenions vers la côte où nous apercevons un petit groupe de dauphins Hector, le plus petit et le plus rare. Enfin, nous suivons un groupe d'une centaine de dusky dolphins, qui sont très joueurs et nous ravissent de bonds et de leur belle nage calme. Pleinement satisfaits de ces rencontres en mer, nous continuons notre route sur la longue côte est jusqu'à ce que nous bifurquions vers Nelson, ne s'attardant à Blenheim que parce que j'ai fermé la voiture avec les clés sur le contact, ce qui a nécessité le dépannage habile d'un type venu à notre secours et réussissant avec un cintre à débloquer le siège arrière par le coffre heureusement ouvert. Nous nous posons dans un camping car tout est plein en ville, et finissons chacun de notre côté une journée bien longue, avec toujours un flottement de tension potentielle, surtout entre Emma et moi.
|
S.I. East 