Plage à Coromandel Hot Water Beach Cathedral Cove Fougère argentée Minuscule papillon Conduite au travers de la péninsule de Coromandel Kaori carré Colonie d'oiseaux
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Le lendemain, la sortie en bateau pour aller nager avec les dauphins est annulée du fait du vent, donc je reprends la route pour aller explorer la péninsule de Coromandel. Il s'agit d'un lieu plutôt isolé et bien ensoleillé réputé pour ses plages contrastant avec les collines et falaises abruptes. A la première plage, Whangamata, j'assiste un instant à un concours d'équipes en zodiac, sans doute pour le sauvetage en mer. Je continue vers Tairua où je me prends une glace en appréciant de retrouver du temps plus estival que la journée précédente. Je me décide ensuite à aller tout de même à Hot Water Beach, même si je sais que je n'y serai pas pendant les 2-3 heures de la marée basse qui permettent de creuser un trou qui se remplit d'eau chaude venant du sous-sol, ce qui fait évidemment la réputation du lieu. Non loin de là, je marche un moment et découvre Cathedral Cove : une crique célébrée par de nombreuses cartes postales du fait d'une grande ouverture dans la roche au bord de l'eau. De nombreux néo-zélandais profitent de leur week-end, mais je n'ai pas tellement envie de me baigner dans cette eau plutôt fraîche. En revenant à la voiture, je trouve des fougères argentées, dont le dessous de la feuille est l'un des emblèmes du pays. Plus loin, un petit oiseau jaune, le mohua, s'éloigne à mon approche - il figure sur les billets de 100$ et je n'en avais jamais vu. Enfin, de beaux petits papillons bleus complètent cette promenade agréable. Je décide de couper à travers la péninsule, empruntant une route de 28 kilomètres peu recommandée et sans bitume. Elle est très sinueuse, comme l'indique un panneau tous les 5km. Par chance, je laisse passer une voiture blanche identique à la mienne qui me rattrapait, ce qui me permet de la suivre en faisant moins d'efforts et en prenant moins de risque d'être surpris par quelqu'un venant d'en face. J'enchaîne virage à gauche puis virage à droite pendant plusieurs kilomètres avant de me laisser quelque peu distancer par ce néo-zélandais sûrement surpris un moment de me voir lui coller au train. J'ai préféré ne pas forcer, mais continue à un rythme soutenu et le vois de nouveau, à ma surprise, alors que nous redescendons vers l'autre côte. Je m'arrête pour voir un grand kaori, cet arbre somptueux qui a été abattu presque partout pour son bois excellent. Cette espèce pousse tout droit, et fournit du bois de très bonne qualité. Il en reste donc très peu d'autant qu'ils poussent lentement et dans certaines conditions, celui-ci n'ayant été épargné qu'en raison de la forme originale de son tronc : presque carrée. Il fait 41 mètres de haut et 9 de circonférence, pour un âge de quelques 200 ans, alors que certains sont plusieurs fois millénaires. Quand j'atteins la rive de l'autre côté de la péninsule, je longe le Firth of Thames jusqu'à la petite ville de Thames où je m'arrête pour observer des oiseaux côtiers. Mon horloge interne m'amuse quand je constate que j'ai un coup de barre et qu'il est pile 15h, comme souvent en vacances, et surtout au volant.
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