Entraînement en bateau maori
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Nous continuons jusqu'à la belle plage de Pakiri, longue étendue de sable jaune plutôt propice aux surfeurs qu'aux baigneurs. Nous revenons sur nos pas pour aller déjeuner dans un très bon restaurant servant une nourriture européenne très bonne et agréablement présentée. Nous avons largement pris notre temps, et il nous faut à présent continuer vers le nord. Nous discutons beaucoup en route - je l'amuse pas mal avec mes histoires de vacances, et suis très bavard après une semaine de solitude. Nous faisons escale à Whangarei et prenons un cocktail dans la marina alors que la nuit tombe. En arrivant dans la Bay of Islands, nous optons pour la petite ville de Russel située en face de Paihia dans la baie, car je préfère découvrir un endroit nouveau et sûrement moins backpacker. Avant même de s'en rendre compte, et en suivant le flux des voitures, je me retrouve à devoir embarquer sur un ferry. Je pensais prendre par une petite route et hésite, mais je fais comme tout le monde. Nous voilà donc, à notre grande surprise amusée, sur un bateau nous amenant sur l'autre rive, d'où nous atteignons le charmant petit lieu de villégiature de Russel, dont mon amie Hayley m'avait parlé en me disant qu'ils venaient tout juste de mettre en place un système de numérotation des maisons, illustrant combien l'endroit était petit avant. Nous trouvons un lodge charmant et allons sur le front de mer nous poser dans un restaurant " romantique " dans un cadre charmant très anglais. L'endroit se vend comme alternative romantique à Paihia, et c'est tout à fait compréhensible. Le dîner de produits de la mer est à la hauteur de mes attentes, en particulier les huîtres. De retour à l'hôtel, nous discutons longuement avant de nous endormir pour récupérer d'une journée bien remplie. A force de prendre notre temps le lendemain matin, profitant d'un bon petit déjeuner et observant les oiseaux chanter, nous sommes un peu en retard pour aller faire une balade à cheval. Nous sommes les seuls à partir sur de bons chevaux avec une anglaise venue ici se retirer. Nous faisons notre chemin vers un lieu surnommé sans imagination Big Rock. La région est superbe, avec ses pâturages remplis de chèvres sauvages et de vaches et délimités par des barrières que nous devons ouvrir et refermer derrière nous. Aux endroits trop pentus, des arbres et fougères forment une végétation dense qui contraste avec les étendues vertes éclairées au gré du passage des nuages voire d'une petite pluie. Pendant la promenade, nous voyons des canards, des dindons sauvages, un opossum grignotant dans l'herbe, des sortes de poules d'eau très colorées, des hérons, et même des cochons sauvages. Les chevaux sont assez calmes, voire un peu paresseux, mais nous accordent tout de même de bons petits trots, ce qui est devenu mon allure préférée depuis l'Australie. Ma monture n'est pas très disposée au galop et ralentit vite derrière celle de Juliet. Elle est une grande fana de chevaux, et monte le sien tous les jours en Angleterre. Les deux femmes discutent donc amplement de chevaux, milieu équestre en Angleterre et des concours. Alors qu'elles discutent encore et que je découvre de nombreuses choses sur l'équitation, nous faisons un arrêt pour escalader le Big Rock et y admirer la vue en buvant un thé. Plus tard, nous passons dans la réserve naturelle que constitue une grande forêt, avant de rentrer par des prairies.
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N.I. solo 