Adultes admiratifs de leurs enfants Repos près d'un temple Prang du Wat Phra Maha Tat Paisible vue du Wat Phra Ram Des fleurs stupéfiantes cachent le Wat Phra Ram Wihan Phra Mongkon Bopit Bouddha dans le Wihan Phra Mongkon Bopit Moine agrafant une offrande
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Je continue mon chemin et passe devant un temple en brique qui n'est même pas indiqué sur ma carte et m'indique donc l'étendue et le nombre de ruines qui restent de cette illustre ville mise à sac par les Birmans, l'ironie étant qu'Ayuthaya veut dire " imbattable " ou " imprenable ". A travers les grilles d'une école, je saisis ensuite la spontanéité souriante d'un père devant ses filles, et observe combien les thaïs semblent heureux et chaleureux. Ils ont un beau pays agréable il faut dire, comme semble me le rappeler un homme allongé sur le muret d'un temple proche du Wat Ratburana où je me rends. Ce temple ne présente pas un grand intérêt à mes yeux au premier abord, puis je me ressaisis et part l'explorer un peu plus en montant le chedi principal. Cela offre une belle vue sur ce centre de l'île très vert, non construit et parsemé de ruines en plus ou moins bon état. Plus loin, je me retrouve donc seul à marcher au milieu d'une grande étendue bordée d'arbres, de points d'eau et offrant une vue sur le Wat Phra Maha Tat que j'ai eu la flemme de voir de plus près tant il ressemblait aux autres, d'autant qu'il est réputé pour le dôme au sommet d'un chedi, et que je le vois très bien de l'extérieur. Plus loin, le sommet du Wat Phra Ram émerge au milieu des ponts et des arbres aux fleurs rouges. Quelques thaïlandais discutent à l'ombre et rigolent, un homme lance un filet dans l'eau, et je quitte ce havre de verdure pour aller au Wihan Phra Mongkon Bopit. En chemin, je me fais encore adresser la parole en thaï quand je prends une boisson, et la femme insiste qu'elle me croyait du pays. Dommage que je ne parle pas la langue, car ça m'aiderait considérablement à avoir une expérience du pays encore meilleure. A l'intérieur du temple, un grand Bouddha doré trône, et des moines font de offrandes, de pièces, feuilles d'or sur des statues ou billets agrafés. Ils ont le regard espiègle quand ils voient que je les observe avec sympathie.
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