Toilette matinale d'un chien dans la rivière Chao Phraya
Enfant sur le river boat
Pêcheur nettoyant ses filets dans le Chao Phraya
 
Statue de Rama VI et Anandha-Samakhom Mansion
Arrière du Wat Benchanabophit
Devant du Wat Benchanabophit, le temple de marbre
Rare statue du Bouddha
 
Statue dans la cour du Wat Benchanabophit
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Je me réveille un peu plus tard que prévu pour aller assister à des danses thaïes dans un palais au nord de la ville, donc je pars sans tarder de chez Michel, qui a lui grand besoin de se reposer de sa semaine. Déjà bien plus habitué des moyens de transport en fonction de l'itinéraire et de la circulation, je prends le bateau, ce qui a également le mérite d'être plus dépaysant. Tous les touristes descendent au grand palais, et je continue jusqu'au pied d'un pont d'où je me dirige à pied vers le palais, sachant que les danses ont déjà commencé. Je marche bien plus que prévu, et ne comprends pas trop où peut bien se trouver le palais. Finalement, à force de me balader, je comprends que je suis descendu au nouveau pont, qui ne figure pas sur la carte, et que j'ai donc encore un bout de chemin à faire vers le nord. Je peste un peu contre moi-même, car je savais bien qu'il était nouveau, et il m'aurait suffi de demander en descendant, et de m'étonner davantage des noms différents. Qu'importe, je change de route pour me rendre au temple dit de marbre, une construction moderne ayant incorporée des éléments architecturaux européens, mais un beau joyau brillant tout de même. Dans la cour figure une belle collection de bouddhas en bronze, originaux ou répliques de nombreux styles, ce qui me permet de mieux connaître encore les différences, ainsi que la signification des attitudes du bouddha. A l'intérieur du temple, quelques personnes prient devant une grande statue dorée du bouddha et font des offrandes - le lot habituel de ces temples. Le site est assez beau avec des canaux et des pelouses. Je prends ensuite un taxi plutôt que de marcher encore, ne serait-ce qu'un quart d'heure. Quand il continue tout droit au lieu de tourner dans la rue du palais, je sourcille, puis sens bien que nous partons très loin, ce que je me confirme en regardant la carte. Explications prises, il s'agit en fait d'un détour nécessaire en raison des sens uniques. Le chauffeur me jure sur son nom qu'il sait où l'on va et qu'il n'avait pas le choix, se défendant nerveusement ayant perçu mon scepticisme. Pendant plus d'une demi-heure, j'ai le temps de m'énerver un peu, aidé en cela par la circulation pénible, ses tics incessants et un reste de doute sur son trajet, mélangé au regret de ne pas avoir marché. Finalement, nous parvenons tout de même à destination, laborieusement, et j'en conclue que je n'aurais pas dû prendre le taxi mais qu'il a fait de son mieux.
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Bangkok 