Mort du Bouddha à Preah Palilay Nagas à Preah Palilay Le dernier sourire d'Avalokitsevara Baksei Chamkrong Angkor Wat au coucher de soleil Angkor Wat at sunset Moines à Angkor Wat Angkor Wat vu du ciel
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En rentrant de Banteay Srei, la route nous parait bien moins longue tant nous sommes encore sous le charme de notre escapade imprévue. Nous faisons le grand tour de l'ensemble des temples par le nord. Nous nous arrêtons pour voir le Kroi Romeas, qui n'est même pas sur plan, juste avant la porte nord d'Angkor Thom. Nous pénétrons ensuite la cité et je demande à Tanguy de se garer peu après pour que je puisse revoir Preah Palilay où je cherche un linteau avec l'image de Bouddha mourant. Nous faisons ensuite notre crochet déjà classique vers l'échoppe de notre amie restauratrice, pour une pancake et un au revoir à cette gentille Smei que nous avons vue chaque jour. Je lui file bien plus que ce que ne coûte une carte postale en guise de pourboire déguisé. Je revois ensuite un peu le Bayon puis nous allons aux deux temples près de la porte sud. En longeant la douve du complexe d'Angkor Wat, nous arrivons dans ce haut lieu où nous rentrons comme chaque jour. Nous papotons avec des français, et la belle lumière rasante est telle que je ne résiste pas à aller de nouveau au bord d'un des bassins pour y faire des photos. La soirée s'écoule rapidement en compagnie de français retrouvés pour voir un match de la Coupe du Monde au bar Angkor What?, qui nous accompagnent ensuite au délicieux restaurant de la veille. Je ne manque pas de plaisanter avec la serveuse et le propriétaire quand ils nous amènent une note encore sous-évaluée. Entre Tanguy et moi plane déjà la satisfaction amicale d'une entente sans faille, qui nous a offert un voyage bien plus riche que ce que nous aurions fait chacun de notre côté. Le lendemain matin, nous prenons notre temps et savourons un petit déjeuner copieux près du marché. Angkor resplendit en nous, mais nous voyons enfin les nombreux mendiants estropiés que l'on ne saurait oublier et que nous n'avions pas encore croisés faute d'être resté suffisamment en ville. Alors que je survole le pays, de Siem Reap ville de culture, à Phnom Penh capitale moderne marquée à jamais de l'infamie des Khmers Rouges, les deux facettes de ce pays unique s'offrent à mes yeux. En les fermant, je grave ces impressions dans ma mémoire, avant de me couler dans la chaleur des sourires bienveillants de tous ces khmers inoubliables.
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