Impressionnante église de Ta'Pinu, construite sur un promontoire au milieu des champs
Ta'Pinu cathedral
Une autre église de village
Vieil acqueduc
Bâtiment typique de l'île
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Le soir, avant la tombée de la nuit, je visite le nord-ouest de l'île, notamment l'impressionnante église de Ta' Pinu construite sur un promontoire au bord d'une vallée à l'écart des villages, et qui se distingue donc magnifiquement. Je reviens par Victoria, dont les églises sont également lieu de rassemblement, comme à chaque fois que j'ai du temps pour y aller. La ville m'est désormais si familière que c'est un régal, même si j'ai parfois un peu honte de faire du raffut avec le scooter dans les étroites ruelles pavées. De nouveau levé aux aurores, je profite du fait qu'il fasse enfin un assez beau temps pour retourner à la citadelle, aussi belle de loin que quand on y est, et permettant de voir l'île avec toutes ses terrasses de cultures méditerranéennes. La plongée se déroule sur la côte sud, comme toujours en fonction du vent. Venant hors saison, nous pouvons avoir accès à la plage privée d'un hôtel de Ta'Cenc pour explorer des falaises tombant à pic dans l'eau, jusqu'au fond de 20-25 mètres, et aux parois un peu pauvres en vie marine, mais contrastement superbement avec des " plaines " de pâturages ondoyant comme avec le vent. Après une pause au soleil, le temps de se faire amener le matériel me permettant de respirer sous l'eau, que j'avais distraitement oublié d'embarquer (décidément !), je déniche dans l'eau à deux reprises les fameux nudibranches, sortes de limaces de mer, aux couleurs et formes chatoyantes et si photogéniques. Je quitte tout ce petit monde après une longue attente dans un restaurant bondé en ce jour férié de Saint Paul, passée à bouquiner pendant que le serveur se débattait avec tous les ordres. Un passage sur la colline de Xaghra, puis le retour en bus de Victoria au port m'ont donnés mes dernières vues de la superbe Gozo, éclairée par le soleil de nouveau libre de briller de tout son éclat.
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Gozo 