Namibia
 

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Welwitschias et otaries

Adaptation des plantes à l'aridité :

 
ces feuilles et fleurs sont petites et abritées
La fameuse welwitschia profite d'une aire d'écoulement d'eau pour se construire lentement
 
Un ensablement et c'est la fin de la welwitschia drive pour nous!
La colonie d'otaries est toute proche et si grande

 
Partout ça se chamaille et s'agite
Un bébé bénéficie du repos de l'allaitement
   
Toute la colonie reste vigilante

Nous étions contents de repartir à un autre rythme le lendemain matin, poussés par mes " good morning " tonitruants. La balade devait être ponctuée de découvertes balisées des particularités du désert, l'apothéose étant une plante de 1500 ans, la welwitschia.

Ce fut une belle farce, les lieux indiqués étant décevants : points de vue à peine potables, lichens détruits, etc... Nous avons quand même pu voir plusieurs welwitschias, drôles de plantes à 2 longues feuilles, gisant par terre presque desséchées et mortes.

Arrivés devant le lit d'une rivière, nous avons hésité à le traverser, de peur de s'ensabler. C'était arrivé à Vincent pendant 5 heures au Chili, et c'était déjà presque notre cas à l'endroit où nous en discutions.

A peser les pour et contre, nous sommes finalement descendus de voiture pour laisser Laurent faire les 100 mètres allégé. Relativement confiants, nous avons été surpris de le voir s'arrêter après 70 mètres, ensablé.

Calmement, Laurent et Nicola ont commencé à dégager le sable des roues pendant que je prenais du bois pour caler sous les roues et que nous déchargions toutes nos affaires.

Après quelques efforts, nous avons tenté le coup et reculé de 40 centimètres. Du coup, nous avons vraiment été plus appliqués et nous avons pris davantage de temps. Des touristes se sont arrêtés pour nous aider de quelques conseils.

Nous avons tenté de nouveau, mais Nicola n'a pu que faire bondir la voiture de 50 centimètres avant qu'elle ne s'arrête net encore plus enfoncée. Tous avaient oublié le frein à main !

C'est une 4x4, ou plutôt ses passagers, qui sont ensuite venus nous secourir, fournissant une pelle, de bons conseils et un coup de main définitif nous permettant de rebrousser chemin.

Nous nous en sortions bien, sans avoir trop galéré mais c'en était fini de ce welwitschia drive pas fameux. Nous avons vu bien plus de welwitschias par la suite, tout simplement en conduisant dans cette région entièrement désertique.

Notre route s'est ensuite perdue dans les brumes de la côte, longtemps, jusqu'à la réserve des otaries à fourrure du Cap. Alors que je conduisais, tout le monde dormait et je luttais tel Ulysse contre le chant du sommeil au milieu de ce paysage d'éther. A notre arrivée, nous avons été stupéfaits de voir tous ces animaux, regroupés par milliers (plus de 200 000 peut-être !), faisant un vrai vacarme.

Leur observation a été très ludique : voir les jeunes chercher et appeler leur mère, puis téter, tenter d'aller dans l'océan. Les animaux se marchent dessus, se chamaillent, ont autant de comportements sociaux déchiffrables.

Au milieu de toute cette vie foisonnait aussi celle de mouettes se nourrissant des cadavres de nouveaux nés, contraste au milieu de cet immense grouillement de vie, le plus grand que j'aie jamais vu.

Repus, nous avons fait une longue route jusqu'au camp de Khorixas que nous avons atteint dans la soirée, contents d'y trouver des installations accueillantes. Un bon repas, et puis voilà.


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